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La faune en ville n’a rien d’anormal. C’est même un bon indicateur de biodiversité. Mais un nid de frelons ou de guêpes, une colonne de chenilles processionnaires, à proximité d’écoles, de parcs ou d’itinéraires très fréquentés, peuvent exiger une intervention pour neutraliser le risque.
Quand le problème se situe sur une propriété privée attenante à l’espace public, le premier réflexe consiste à prévenir le propriétaire, le bailleur ou le syndic afin qu’il agisse. En cas d’impossibilité de joindre quelqu’un, la mairie peut être contactée pour orienter la démarche.
Sur le domaine public, il faut s’adresser au gestionnaire de la voirie ou du site. Il peut s’agir de la Ville, du département ou même de l’Etat par exemple. En cas de doute, la direction du cadre de vie et de la nature en ville identifiera avec vous le bon interlocuteur. « Dès qu’une situation à risque nous est signalée, nous identifions le responsable du site pour l’informer, ou intervenir rapidement quand c’est de notre ressort », explique Grégory Aubert, Responsable du service Protection du cadre de vie et Proximité de la Ville.
Dernier exemple en date : en septembre, un nid de frelons a été repéré en hauteur dans un arbre du stade Gaston-Roussel, un lieu fréquenté par des scolaires, des sportifs et des promeneurs. La Ville de Fresnes, gestionnaire du site, a évalué la situation : une intervention lourde n’était pas nécessaire. Elle a pu être conduite par Cédric, agent du service protection du cadre de vie et proximité, formé et habilité à ce type d’opération et titulaire, comme son responsable, d’une certification biocide en cours de validité (Certibiocide). « J’utilise des canules contenant un produit biocide homologué que je projette dans le nid, non pas pour le faire tomber, mais pour intoxiquer les frelons », détaille-t-il, en endossant sa combinaison de protection.
Après la mise en place d’un large périmètre balisé, le temps de l’intervention, Cédric prépare ses équipements : munitions biocides et air comprimé alimentant le lanceur. Une vingtaine de tirs plus tard, le nid est saturé de produit ; les frelons meurent dans les heures qui suivent. Les quelques individus qui chutent au sol sont neutralisés. L’intervention est bouclée et le site rendu au public.